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De nouvelles ambitions pour la Fintech Signatys

De nouvelles ambitions pour la Fintech Signatys

Signatys, l’expert genevois en signature électronique, a le vent en poupe. Accélérée depuis octobre dernier au Fintech Fusion à Genève, la jeune entreprise vient d’être sélectionnée par Microsoft pour participer à son programme sélectif BizSpark Plus qui compte aujourd’hui moins de 20 startups en Suisse. De plus en plus active dans le domaine bancaire, l’entreprise a des objectifs ambitieux.

Très active depuis une année, Signatys s’est concentrée sur l’industrie bancaire, travaillant avec les banques afin de pouvoir offrir des signatures qualifiées et fiables aussi bien aux compagnies qu’aux particuliers sans passer par la technologie suisseID, une solution pas assez répandue chez les particuliers, difficile d’accès et limitée au marché Suisse selon Olivier Adler, CEO et cofondeur de l’entreprise.
Grâce au travail accompli et à l’expertise de l’entreprise en matière d’identification et de signature digitale, Signatys peut maintenant se concentrer sur une solution globale et passer à un autre niveau. C’est pourquoi l’entreprise se concentre sur le développement d’une nouvelle plateforme afin d’offrir un nouveau moyen sécurisé d’échange et de signature de documents.
Toujours pour l’industrie bancaire, la startup fintech a une solution de signature qui s’intègre dans les eBanking ou dans les process d’onboarding, un service qu’elle a d’ailleurs déjà pu vendre à l’un des leaders de la banque en ligne.
Parallèlement à ces activités, la jeune entreprise a continué à commercialiser son produit pour les avocats et les notaires ce qui lui a notamment permis d’établir un partenariat clé pour que leur application soit utilisée par les notaires du canton de Vaud dans le courant de la nouvelle année.
Après deux ans dans le programme BizSpark de Microsoft, Signatys a été sélectionnée par le géant américain pour participer au club très fermé du programme “Plus” qui compte moins de 20 startups en Suisse. Outre des avantages en termes d’utilisation gratuites des produits Microsoft et de 120’000 CHF annuel offert sur le cloud Azure, Signatys est maintenant traité comme un véritable partenaire de Microsoft.
Les mois qui viennent s’annoncent très chargés pour Signatys. L’entreprise qui compte 4 collaborateurs est actuellement en train de mettre en place sa nouvelle plateforme globale d’échange de documents sur laquelle les identités des correspondants sont vérifiées avec un niveau équivalent à une identification faite par une banque. Cette nouvelle plateforme permettra un usage global aussi bien pour les entreprises émettrices de contrat comme les assurances, les régies immobilières, l’industrie du négoce que pour les particuliers.
Ambitionnant de devenir à terme le premier standard global d’identité et de signature électronique, Signatys a pour objectif d’acquérir une position de leader en Suisse rapidement et de travailler en collaboration avec les plus grandes banques de la place afin d’offrir un nouveau service apportant la qualité et la sécurité suisse exportable au delà de nos frontières.

Synergix interview Signatys

Signatys, la signature électronique facilitée et sécurisée

 

La gestion d’une société, ce n’est pas qu’une comptabilité, mais c’est souvent aussi des factures, des contrats, des paiements à signer. Quantifier le nombre de paraphes qu’effectuent en un mois les chefs d’entreprises serait sûrement tout à fait surprenant.  Sans parler du temps passé pour les scanner, les envoyer et du fait de posséder le matériel nécessaire.

Partant de ce constat, en 2011, Signatys a créé une solution pour faciliter la signature électronique. Cette start-up genevoise, soutenue par la Fondetec, nous montre les opportunités qu’offre le digital à ceux qui se lancent le défi d’optimiser toujours plus les processus administratifs. Depuis 5 ans, Signatys propose une nouvelle façon de signer les documents nécessitant un fort niveau de confiance : « le caractère authentique d’une signature professionnelle avec la facilité du numérique ». Nous avons rencontré Olivier Adler cofondateur avec François Rochat de Signatys.

 

Pouvez-vous nous présenter votre société Signatys en quelques mots svp ?

Signatys est une entreprise suisse misant sur la qualité et la sécurité des relations numériques. Nous développons des solutions pour s’engager et signer en ligne en toute confiance. Nous renforçons cette confiance en utilisant les banques pour garantir l’identité des signataires.

Quelle a été l’impulsion décisive pour en venir à sa création ?

Le monde de l’entreprise et notamment de l’industrie bancaire se digitalise et dans toutes relations d’affaires la confiance est primordiale. Aujourd’hui les solutions existantes pour échanger et signer en ligne négligent la sécurité quant à l’identité des personnes et repose la plupart du temps sur l’email. Nous avons donc décidé de  développer Signatys pour amener un niveau de confiance dans les relations numériques, au moins aussi fort que si vous étiez dans un meeting face à face.

Quelles sont les trois principales façons dont Signatys est bénéfique dans les secteurs financiers et bancaires ?

– Signatys permet d’accélérer significativement la signature de contrat d’onboarding de nouveaux clients.

– Notre logiciel s’intègre également dans les eBanking existants et donc les banques peuvent mettre à disposition les documents sur le portail des clients et ces derniers peuvent les consulter et les signer par un simple clic. Plus besoin de courriers postaux ou de se déplacer à la banque.

– Les signatures entre départements et/ou collègues peuvent aussi être gérées par notre logiciel à travers des workflows préconfigurés, ainsi que les échanges de documents avec les administrations externes comme la FINMA.

Comment sont les lois en Suisse vis-à-vis de la signature numérique ?

La loi sur la signature électronique en Suisse est plutôt contraignante et demande justement un fort niveau d’identification pour obtenir une signature qualifiée équivalente à une manuscrite. Cependant en 2016, différentes nouvelles réglementations ont vu le jour ; que ce soit la circulaire de la FINMA autorisant l’identification par vidéo, mais aussi depuis juillet 2016, le nouveau règlement européen eIDAS permettant une harmonisation des certificats de signature et une compatibilité par delà les frontières. De bon augure pour s’agrandir et se développer plus facilement sur d’autres marchés.

Finalement, la loi suisse sur la signature électronique a également été révisée et entrera en vigueur dès le 1er janvier 2017.

Comment les entreprises suisses ont-elles accueilli vos services ?

Le plus difficile est le changement des processus en place qui prend beaucoup de temps dans les entreprises. Même si le mécanisme de signature traditionnelle engendre des coûts importants et emploi un temps considérable, il est encore beaucoup utilisé dans les sociétés suisses.  Je pense également qu’il y a une mauvaise compréhension de ce qu’est la signature électronique et elle se confronte donc à certaines réticences dans les entreprises. Nous ressentons toutefois depuis 12 mois que le marché est plus prêt et que dans leur stratégie de digitalisation, la signature numérique en fait clairement partie. Notre expertise et notre travail d’explication des différentes possibilités nous permettent également d’être mieux accueillis par les entreprises qui sont ensuite plus à même d’aller de l’avant avec notre solution.

Comment voyez-vous votre croissance dans les 5 prochaines années ? Est-ce que l’on peut imaginer une évolution de vos produits vers un usage pour les particuliers ?

Nous sommes actuellement en train de mettre en place une nouvelle plateforme globale d’échange de documents sur lesquels les identités des correspondants sont vérifiées avec un niveau équivalent à une identification faite par une banque. Cette plateforme inédite permettra un usage complet aussi bien pour les entreprises émettrices de contrats comme les assurances, les régies immobilières, l’industrie du négoce que pour les particuliers.

Nous voulons acquérir une position de leader en Suisse rapidement, puis nous ciblerons le marché européen dès le deuxième trimestre 2017. Notre but ultime est d’établir Signatys comme le standard d’échange et de signature électronique.

Créez-vous des synergies avec d’autres organisations de la FinTech en Suisse ? Si oui, lesquelles et pourquoi ?

Nous faisons actuellement partie des 8 startups sélectionnées parmi 300 pour l’accélérateur Fintech Fusion à Genève. C’est une manière pour nous de mieux comprendre les besoins du marché bancaire et de créer des synergies avec les autres startups choisies.

Chez Signatys, notre approche est de collaborer et créer des synergies avec les banques existantes et travailler ensemble pour des solutions adéquates aux marchés et à ses utilisateurs de plus en plus exigeants. Dans le cadre de notre nouvelle plateforme globale, nous avons pour but de mettre au point des partenariats clés avec les plus grandes banques de la place.

D’après vous, la Suisse est elle un terrain fertile pour la Fintech ? Quels sont ses défis ?

Par sa stabilité, son savoir faire en termes de qualité et de créativité et surtout par le fait que l’industrie bancaire y occupe une place importante, il ne fait aucun doute que la Suisse à tout pour être un terrain fertile pour la Fintech.  Cependant malgré ce fort potentiel et sa tradition bancaire, elle n’est actuellement pas le leader dans ce domaine loin derrière les Etats-Unis mais aussi derrière la plupart des grandes villes européennes en termes d’investissement. Les récentes votations en Angleterre (Brexit) peuvent toutefois amener la Suisse à être le centre pour les fintechs. Il faut pour cela relever les défis suivants : La Suisse doit devenir proactive, mettre en avant les fintechs et surtout obtenir la confiance des investisseurs. Elle doit finalement être soutenue par les politiques afin de pouvoir jouer un rôle clé au plan global.

 

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Signatys gagne le prix du Jury BNP Paribas

Signatys gagne le prix du Jury de BNP Paribas dans le challenge Connected Finance à Paris.

Après trois jours de competition avec les startups les plus prometteuses d’Europe dans le domaine de la Fintech; Signatys a remporté le prix du Connected Finance avec sa plateforme Trade Finance de paiement et d’échanges de documents.

 

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Signatys joins Fintech Fusion 2016!

Signatys joins Fintech Fusion accelerator for its 2016 batch.

Based out of city center of Geneva, Fusion selects about 10 fintech startups from all over the world for its one year acceleration program.

FUSION capitalises on Switzerland’s position as a global hub for financial services as well as its world-beating reputation for innovation to drive the fintech agenda. Their aim, quite simply, is to fuse the best of Switzerland with the most promising fintech talent to lead innovation in financial services.

Fusion will help Signatys shapes its business model, funding, market access and marketing.

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AGEFI – Edition du Mardi 12 janvier 2016

L’administration adopte l’e-signature

La start-up Signatys amène le chaînon manquant dans la digitalisation des processus administratifs. Levée de fonds prévue cette année.

La digitalisation des processus administratifs dans les entreprises est un fait depuis quelques années déjà. Un seul problème persiste encore: la signature électronique et sa validité. Partant de ce principe, la start-up Signatys, créée à Genève en 2011 par Olivier Adler et François Rochat, s’est lancée dans des développement. L’entreprise propose actuellement trois différents produits pour trois secteurs bien distincts: les notaires, les avocats et les banques. Comm le dit Olivier Adler, co-créateur de la start-up, l’idée est de permettre aux entreprises de garder la chaîne de l’électronique intacte jusqu’à l’envoi final d’un document. Les avantages: e-signature sécurisée, gain en temps et en efficacité ainsi qu’une économie de coûts et de papier. Une levée de fonds entre 500.000 francs et un million est prévue pour cette année. Autofinancée jusqu’ici, cet apport en capital permettra de continuer le développement dans un secteur en pleine croissance.

Les objectifs pour 2016 sont la mise en place d’un projet pilote avec les études de notaires vaudoises, d’installer le logiciel dans les cinq plus grandes études d’avocats ainsi que de continuer les discussions engagées avec la plupart des banques privées de la place.

StartupTicker – 08.01.2016

StartupTicker – 08.01.2016

A l’ère de la digitalisation de l’économie et de l’instantanéité, la startup genevoise Signatys propose aux entreprises une solution simple et rapide facilitant la signature électronique, pour un gain de temps et une plus grande facilité d’utilisation, avec un processus global et juridiquement reconnu.

Avec la digitalisation de l’économie, les entreprises ont réussi à dématérialiser la plupart de leurs processus métiers. Mais lorsqu’une signature est requise, le document doit être encore imprimé, signé manuellement, scanné et/ou envoyé par voie postale. Toutes ces étapes prennent un temps précieux.

Partant de ce constat, la startup genevoise Signatys offre aux entreprises une solution simple et rapide qui permet de garder la chaîne de l’électronique intacte jusqu’à l’envoi final du document. A l’ère de l’instantanéité, François Rochat et Olivier Adler optimisent le système de la suisseID – identification validée via un port USB, mis en place par la confédération – en la couplant à leur logiciel, pour un gain de temps et de facilité d’utilisation, avec un processus global et juridiquement reconnu.

Tout s’accélère dans les recherches de deux co-fondateurs de la startup avec la collaboration de deux notaires. L’opportunité de comprendre les métiers procéduriers de l’intérieur a permis d’affiner le concept au plus près de la demande. Un horodatage et l’identité validée de la personne sont liés intrinsèquement à la signature. Quant à la valeur du contenu du document, s’il venait à être modifié après signature, elle disparaitrait. Besoin de plusieurs signatures? Elles peuvent même se faire simultanément.

Si la solution de facilitation de signature électronique de Signatys s’adresse aujourd’hui aux notaires et aux avocats, la startup genevoise soutenue par la Fondetec prévoit de la proposer à terme aux banques, aux entreprises et aux régies en Suisse, puis à l’étranger.

(ES)

www.startupticker.ch%2Fen%2Fnews%2Fjanuary-2016%2Fsignatys-la-solution-qui-facilite-la-signature-electronique&usg=AFQjCNFEN_XjgBB6w-YwVd8_6OeONEZoXQ

Léman Bleu – 30 mai 2016

Léman Bleu – 30 mai 2016

Signatys: quand la signature électronique veut remplacer la manuscrite

La start-up Signatys ambitionne de développer l’utilisation de la signature électronique au sein des professions libérales (avocats, notaires) et dans les instituts bancaires, tout en accompagnant les acteurs financiers dans leur transition digitale.

Voir le reportage http://www.lemanbleu.ch/fr/News/Signatys-quand-la-signature-electronique-veut-remplacer-la-manuscrite.html

Business Magazine

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De l’idée à la création

Olivier Adler et François Rochat se connaissent depuis plus de 20 ans. Cette complicité, née sur les courts de tennis, les a amenés à fonder leur entreprise il y a cinq ans. Signatys est une société basée à Genève qui a développé une solution innovante permettant de faciliter l’accès à la signature électronique. C’est une histoire personnelle qui interroge François Rochat. En 2011, le jeune homme doit signer un document d’une extrême importance et l’envoyer rapidement. Problème, il n’a ni scanner, ni imprimante chez lui. L’idée de créer une signature électronique pour faciliter la tâche fait alors son chemin. Les deux compères se documentent. En Suisse, il existe une technologie mise en place par la Confédération, mais peu connue du grand public. De l’idée à la création, il leur faudra plusieurs mois pour mettre au point leur stratégie et lancer leur société.

L’amitié, un formidable accélérateur

A l’époque, les deux jeunes salariés ressentent alors l’envie de créer leur startup. Pour Olivier Adler « il était clair, que si l’idée venait à se concrétiser, je me lancerais dans l’aventure entrepreneuriale, mais pas avec n’importe qui, ajoute-t-il. François et moi-même sommes complémentaires, l’un est plus créatif, l’autre plus dans l’analyse, la stratégie de développement ». Cette amitié entre les porteurs du projet les a rendus plus forts. François Rochat est formel : « sans notre collaboration, Signatys n’en serait pas là, et même pas sûr que je me sois lancé dans cette aventure sans Olivier », confie-t-il.

Devenir leader du marché

Dès la création de leur société, les deux Genevois font appel à la Fondetec, qui leur vient en aide sur le plan financier. Un coup de pouce leur permettant d’embaucher deux salariés. “Le recrutement n’a pas été si évident, confie Olivier Adler, il a fallu compléter nos compétences en management et en économie, avec des personnes ayant des connaissances techniques”. La jeune société compte aujourd’hui devenir leader dans son domaine d’activité en Suisse et à l’étranger. www.signatys.com